dimanche 31 décembre 2023

"Dimanche sans bigoudis", de Basile Rouchin et Jeanne Besnard-Chaty

 

12 X 15 cm

89 pages
10 € port compris
ISBN 978-2-9561971-9-5

Avec une quatrième de couverture de Laurent Bayssière.

Pour commander le recueil auprès de l'association le Citron Gare, c'est sur Hello Asso : https://www.helloasso.com/associations/le-citron-gare/paiements/dimanche-sans-bigoudis-de-basile-rouchin-et-jeanne-besnard-chaty

Pour tout autre renseignement : p.maltaverne@orange.fr

Si vous avez Adobe Reader, un bon de commande est également disponible en version PDF (via Dropbox), en cliquant sur le mot ici.

Extraits de "Dimanche sans bigoudis", de Basile Rouchin :

"Malala avait renoncé à certaines choses pour se  forger une sagesse : laisser sa place, se contenter  de peu, vivre à portée de l'instant… Écorchée  vive, sa fille, poursuit son infatigable quête : celle d'un vase sans fond pour fleurs en plastique."

"Émile s'imagine occuper la piste de danse où sa belle se déhanche. Celle-ci livrée aux cavaliers, manie tourbillons, virevoltes et figures acrobatiques. lui - mécanique grippée - verres épais, genoux en kevlar, n'a de cesse de fixer cet effeuillage, de son fauteuil. Une chorégraphie de pétales rouges s'emballe sous ses pupilles déboulonnées. Éclose, elle est heureuse. La main verte, il lui sourit au loin."

"Octave ne se souvient pas de la couleur du ciel, le jour où un de ses oncles, vif comme l'éclair, l'a ramené au monde. Un caillou dans la trachée, la mine bleue."


Basile Rouchin est né au début des années 70. De formation universitaire, il vit et travaille en banlieue parisienne. Publication de deux recueils chez Interventions à Haute Voix, IHV (Détail d'intérieur, préfacé par de M. M. Fragonard, 2015 et Une pièce manquante et autres dépendances, préfacé par louis Dubost, 2023). Parution de textes et d'articles en revues. Participation à des ouvrages collectifs, lectures en public et communications.

Jeanne Besnard-Chaty : mon itinéraire a été les sciences humaines, la pratique du Taï Chi et au détour d'un accident de vie je découvre la peinture à l'encre - peinture asiatique. Deux pratiques méditatives pourrions-nous dire. Elles participent du QI, le souffle, et du mouvement, une circulation dite le Dragon en peinture asiatique.
"Un poème est une peinture invisible; une peinture est un poème visible" écrit le maître SHITAO. Le principe de base de la peinture à l'encre est le TRAIT, l'unique trait de pinceau dit Shitao. On observe la nature, on choisit un sujet et chaque élément du sujet tracé détermine un blanc soit un vide. Le vide appelle le vivant, jamais il n'est rien.
Voici en illustration de cette pratique les quatre trésors : le pinceau souvent en poils de chèvre, le bâton d'encre (fabrication ancestrale à partir de suie de pin et autres ingrédients), la pierre à encre dans laquelle on frotte le bâton d'encre après avoir versé un peu d'eau et enfin le papier de riz sans colle, asorbant.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire