dimanche 31 décembre 2023

"Extrasystoles", de Claire Gauzente et Benoît Pascaud


12 X 15 cm

92 pages
10 € port compris
ISBN 978-2-9589101-0-5

Avec une quatrième de couverture de Benoît Pascaud.

Pour commander le recueil auprès de l'association le Citron Gare, c'est sur Hello Asso : https://www.helloasso.com/associations/le-citron-gare/paiements/extrasystoles-de-claire-gauzente-et-benoit-pascaud

Pour tout autre renseignement : p.maltaverne@orange.fr

Et un poème extrait de "Extrasystoles" :

"Je chuchote à ta gorge noyée hésitante et pure
à l'oreille tendue vers l'indicible je chuchote aussi
au ventre souple et serré je chuchote les mots
à l'hôte de ces lieux je chuchote les autres mots
tous les mots essentiels les seuls je les chuchote
inlassablement je
compte sur leur magie
ils caressent paupières
joues paumes poumons diaphragme"

Claire Gauzente : "Entre Nantes et Saint-Jean-de-Monts, je cicrule et développe en proportions variables, différentes activités : écritures, panification, dessins, recherches, lectures à petites gorgées, tentatives de communication avec les gastéropodes du jardin, farfouilles vidéo, mycophillie (en autonome), imprimé(s), enseignements, crochet (en ce moment)… Je m'efforce d'être attentive à ce qui vient, qui s'accroche, se prend les pieds dans mes fils neuronaux et que je saisis avant évanouissement complet. Ensuite, avec un peu de chance, j'écris accompagnée de ce qui reste.

Pour ce qui est des publications, en revues : Traction-brabant, N47, L'intranquille, Lichen, Cabaret, Bigornette."

Benoît Pascaud : "Né en 1959 dans le Cher, je suis lithographe - artiste - ancien responsable du pôle estampe des beaux arts de Nantes. Après trente années d'enseignement de la lithographie, je développe depuis 1917 à Culan dans le Berry, un atelier de création, recherche et formation lithographique. Après avoir mis en place une première structure éditoriale pour les artistes et les étudiants des beaux-arts de Nantes (La Belle École), je co-fonde une nouvelle association : "Le 18ème parallèle", réseau d'échanges, de recherches et de promotion d'activités éditoriales contemporaines.

Mon travail artistique réside, en partie, dans l'analyse des moyens utilisés, dans la mise en valeur des processus créatifs qui sont vus comme autant d'actes d'apprentissage et de découverte.

Lorsque j'expose, je cherche à placer l'œuvre au cœur d'une expérience partageable, une ouverture entre mes propositions et les interprétations individuelles.

Mes outils ne se limitent pas, le dessin, la peinture, l'informatique, l'installation s'adaptent aux différents projets.

Je pense que j'aime être artiste.

Préliminaires sur les éditions

Un petit problème…


L’idée m’est venue de créer les Editions Le Citron Gare (ex Citron noir), qui n’en sont pas vraiment d’ailleurs, à la suite d’un constat crucial, résumé ci-après.

Certains poètes sont beaucoup édités par beaucoup d’éditeurs et pourtant, à lire leurs productions, j’ai souvent du mal à comprendre pourquoi ces œuvres là ont été retenues plutôt que d’autres, à moins qu’il ne s’agisse d’un effet de mode (faudrait que les éditeurs m’expliquent avec franchise le pourquoi du comment et ça c’est pas gagné).

Pire encore, il arrive que la lecture de ces textes choisis n’excite guère mon imagination, ce qui a pour effet de provoquer à plus ou moins long terme un irrépressible bâillement qui peut déboucher sur une crampe de la mâchoire pouvant aller même jusqu’à son décrochage.

Pourquoi ?

C’est difficile à exprimer. Cependant, il y a quelques constantes. Ces poésies sont toujours bien écrites, mais il s’agit en général d’écritures de rigueur budgétaire ou, si vous préférez, de régime sans sel, champêtres (alors que la population de ce pays vit majoritairement en ville), intimistes, voire abstraites et pour finir désincarnées.

Je lis également des recueils de bidouillages sémantiques très virtuoses et/ou très modernes qui peuvent s’avérer aussi inconsistants que les ci-devant recueils lyriques, et dans lesquels le vécu n’est pas davantage au centre du poème, le seul engagement de leurs auteurs étant au mieux d’ordre artistique (plus facile c’est certain de vouloir passer pour un professionnel de l’Euro que de changer le monde, à commencer par le sien).

Si, si, ça existe. la majorité des poèmes est comme ça. Sans doute, les symptômes de cette maladie mortelle que les adultes nomment maturité.

Bien sûr, il reste des exceptions, sauf qu’elles ne sont pas assez courantes à mon goût.

Par ailleurs, d’autres poètes, trop nombreux, que j’ai eu l’occasion de publier dans Traction-brabant et que publient aussi des revues tierces, ne sont pas édités, malgré des démarches entreprises, et finissent par être découragés, alors que parfois, leurs textes, qui sont tout aussi bien écrits que les précédents évoqués, me paraissent en revanche beaucoup plus forts.

Pourquoi ?

Ces poèmes racontent des histoires, parlent d’êtres humains, collent de plus près à la réalité de l’action ou de vies intérieures débridées, ils ne refusent pas la révolte, n’excluent pas l’humour, ce propre de l’homme, ou la dérision, et si le besoin s’en fait sentir, accueillent l’exubérance des images chère aux surréalistes.

Cela n’empêche… l’inégal partage des chances qui découle de la situation ci-dessus décrite, synonyme pour moi d’injustice, me pose problème, et surtout me semble injustifié, à moins que vous pensiez que mes goûts de lecteur relèvent de la perversion, ce qui ne serait pas sympathique pour les auteurs sélectionnés !


Une petite solution…


Voilà pourquoi je vais essayer de sortir de l’ombre totale ces perles rares, même si c’est à 100 exemplaires, avec peut-être la perspective derrière, voire le rêve ou l’illusion, de devenir un passeur pour des éditeurs plus professionnels que moi.

Dans le cas contraire, ces faux poètes en herbe auront été au moins une fois édités dans leur vie, si ce n’est avec professionnalisme, du moins avec passion.

Par conséquent, y a plus qu’à, sachant que cette activité, qui s’ajoute à plusieurs autres, peut s’arrêter du jour au lendemain.

Alors, un point essentiel : je dispose déjà d’une longue liste d’auteurs à publier, étant devenu, malgré moi, un chasseur de textes depuis que j’anime « Traction-brabant » (depuis 2004) : cette liste est dans ma tête et je ne vous la communiquerai pas.
Ainsi, je n'édite que les auteurs que je contacte...

Mon boulot consiste donc à barrer des noms une fois que l’édition est terminée, mais sachez le, au rythme de deux publications par an et pas davantage, on n’est pas rendus !

Tant pis, bien que l’escargot soit par nature très lent, il glisse. Et j’aime à espérer qu’il n’oubliera jamais ses alliés, les emportant sous sa coquille.

Pour finir et à toutes fins inutiles après ces explications, voici quelques règles simples mais efficaces :

1) les auteurs qui m’envoient spontanément des fichiers textes de 1 à un nombre infini de pages par mail ou par la poste pour édition, direction la corbeille en 10 secondes (lancez -vous plutôt dans de la politique que dans la poésie : voilà qui rapportera plus à votre ego) ;

2) les auteurs qui m’envoient spontanément des fichiers textes de 1 à un nombre infini de pages par mail ou par la poste pour savoir si c’est bien écrit (avant d’aller voir ailleurs où ça gagne plus), direction la corbeille en 5 secondes ;

3) plus généralement et cela va sans dire, mais sait-on jamais, les auteurs qui ne font pas l’effort de lire un recueil du Citron Gare (idem pour Traction-brabant) et d’en défendre l’esprit, montrant un intérêt exclusivement personnel à vouloir être édités : direction la corbeille en 2 secondes ;

4) pas deux fois le même auteur publié ici; 

5) possibilité d’éditer des recueils écrits à deux mains : la vôtre et la mienne (vous êtes bien embêtés là hein !) ;

6) possibilité de placer les œuvres d’un illustrateur;

7) seul chemin praticable : http://www.traction-brabant.blogspot.com/, c’est à dire par la revue poézine Traction-brabant de l'association Le Citron Gare, en m'adressant un message me prouvant que vous êtes un être humain (sinon, poubelle  : je ne suis pas votre clébard, bien sûr !), comme vous le faites malgré tout le plus souvent depuis plusieurs années, message accompagné d'un nombre maximum de 10 pages de poèmes en format A4, possible ticket pour Traction-brabant, sans aucune promesse pour un au-delà de la complicité, sauf que rien n’est impossible, à partir du moment où vous ne me demandez rien :

c’est ce que l’avenir nous dira.

 


En guise de post-scriptum, quelques recommandations aux auteurs intéressés par une publication:


C’est pas compliqué. Ne dérangez pas plus d’une fois les éditeurs qui ne répondent pas à vos envois, publient tout le temps les mêmes personnes (surtout pas vous), et donc vous prennent pour des billes. Laissez les tourner dans leur coin coin. Puis créez vos propres revues, éditions, avec l’aide d’Internet.

Lancez-vous donc ! Autoéditez-vous mais pas uniquement. Montrez-vous capables de vous intéresser à d’autres écritures que la vôtre, faites votre marché : il en restera toujours quelque chose.

Et n’essayez pas de vivre que de la poésie. Elle mérite beaucoup mieux que ça.


Patrice Maltaverne

"Dimanche sans bigoudis", de Basile Rouchin et Jeanne Besnard-Chaty

 

12 X 15 cm

89 pages
10 € port compris
ISBN 978-2-9561971-9-5

Avec une quatrième de couverture de Laurent Bayssière.

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Si vous avez Adobe Reader, un bon de commande est également disponible en version PDF (via Dropbox), en cliquant sur le mot ici.

Extraits de "Dimanche sans bigoudis", de Basile Rouchin :

"Malala avait renoncé à certaines choses pour se  forger une sagesse : laisser sa place, se contenter  de peu, vivre à portée de l'instant… Écorchée  vive, sa fille, poursuit son infatigable quête : celle d'un vase sans fond pour fleurs en plastique."

"Émile s'imagine occuper la piste de danse où sa belle se déhanche. Celle-ci livrée aux cavaliers, manie tourbillons, virevoltes et figures acrobatiques. lui - mécanique grippée - verres épais, genoux en kevlar, n'a de cesse de fixer cet effeuillage, de son fauteuil. Une chorégraphie de pétales rouges s'emballe sous ses pupilles déboulonnées. Éclose, elle est heureuse. La main verte, il lui sourit au loin."

"Octave ne se souvient pas de la couleur du ciel, le jour où un de ses oncles, vif comme l'éclair, l'a ramené au monde. Un caillou dans la trachée, la mine bleue."


Basile Rouchin est né au début des années 70. De formation universitaire, il vit et travaille en banlieue parisienne. Publication de deux recueils chez Interventions à Haute Voix, IHV (Détail d'intérieur, préfacé par de M. M. Fragonard, 2015 et Une pièce manquante et autres dépendances, préfacé par louis Dubost, 2023). Parution de textes et d'articles en revues. Participation à des ouvrages collectifs, lectures en public et communications.

Jeanne Besnard-Chaty : mon itinéraire a été les sciences humaines, la pratique du Taï Chi et au détour d'un accident de vie je découvre la peinture à l'encre - peinture asiatique. Deux pratiques méditatives pourrions-nous dire. Elles participent du QI, le souffle, et du mouvement, une circulation dite le Dragon en peinture asiatique.
"Un poème est une peinture invisible; une peinture est un poème visible" écrit le maître SHITAO. Le principe de base de la peinture à l'encre est le TRAIT, l'unique trait de pinceau dit Shitao. On observe la nature, on choisit un sujet et chaque élément du sujet tracé détermine un blanc soit un vide. Le vide appelle le vivant, jamais il n'est rien.
Voici en illustration de cette pratique les quatre trésors : le pinceau souvent en poils de chèvre, le bâton d'encre (fabrication ancestrale à partir de suie de pin et autres ingrédients), la pierre à encre dans laquelle on frotte le bâton d'encre après avoir versé un peu d'eau et enfin le papier de riz sans colle, asorbant.

"Des fourmis au bout des cils", d'Hélène Miguet et Christian Mouyon

 


12 X 15 cm

90 pages
10 € port compris
ISBN 978-2-9561971-7-1

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Pour vous mettre dans l'ambiance, ce poème, extrait de "Des fourmis au bout des cils", d'Hélène Miguet :

"Le ciel s'acharne à être gris    les gens aussi
Mais cette robe si rouge que tu aimes
vintage tu dis
fait danser le trottoir
un peu de ton été sur nos bitumes noirs

Quelque chose cloche pourtant dans ce rouge
Rouge-Sans-Nom
La ville en germe de surprise
quand sous le porche tu te
figes
brûlée de serments     jaillie de secrets sillons

Ce matin vers le ciel gris s'allonge
le sourire empourpré d'un coquelicot"


Hélène Miguet aurait voulu devenir funambule. Malheureusement, elle a le vertige. Alors elle funambule avec les mots, sur la corde fragile qui nous relie à l'intimité des choses les plus proches.

Publications dans les revues Traction-brabant, Décharge, Wam, Cabaret, Terre à ciel, FPM...

Des fourmis au bout des cils est son premier recueil.

A reçu le prix Amélie Murat pour son manuscrit Comme un courant d'air.


Christian Mouyon a commencé par étudier les sciences pour s'orienter ensuite vers les arts plastiques. Il vit à Lyon où il enseigne les mathématiques, menant en parallèle un travail pictural dont les recherches tournent principalement autour du corps et du portrait. Il est représenté par la galerie POUM (contact : poum.org).

"Le tête-à-queue de la jeunesse posthume", de Patrice Maltaverne


12 X 15 cm

82 pages
10 € port compris
ISBN 978-2-9561971-6-4

Ce recueil est une anthologie de 50 poèmes écrits entre 1989 et 2020, dont la plupart ont paru en revues. Une manière comme une autre de mesurer le temps parcouru, à l'occasion de mes 50 ans.
Une sorte de résumé de ce que j'ai écrit depuis plus de trente ans.
J'exprime là ma fidélité par rapport à ma vision de la poésie, et en même temps, aux revues qui ont publié ces poèmes, dont certaines sont aujourd'hui introuvables.

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Extrait de "Le tête-à-queue de la jeunesse posthume" :

"docteur
donnez-moi une crème des médicaments
afin que je puisse retourner sur le tatami
pas pour les battre
les ceintures d'or vont trop vite
mais je veux être encore une fois
étalé sur le sol tout rouge tout bleu
entre quatre lignes infinies
comme Jésus Chris
que je me sente encore une fois
knock-out

soignez mes blessures d'immédiat
c'est si beau de reprendre
une séance de baffes
quand tout autour de soi est si propre
comme un jardin d'hiver"

"Devant l'ailleurs", de Marie Alcance et Beau André


12 X 15 cm

93 pages
10 € port compris
ISBN 978-2-9561971-5-7

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Afin de vous placer "Devant l'ailleurs", et en guise de découverte, ce poème extrait du recueil :

La Ceinture

Je détache la ceinture :
un léger bruit - chuinte le vide.
J'oublie la rue, les courses, d'autres insanités.

Ce grincement de la ceinture
qui rentre au fourreau
joue dans la nuit comme un agnus dei :
trace fugitive dégringolée d'une place inattendue.

Les mains au volant, je suis restée
écouter les yeux penchés.
J'ai glissé dans ma gangue.
Pffffft.

Marie Alcance aime à s'inventer un bureau au soleil, comme elle aime chercher à traduire ses pensées en poèmes. Pour elle, la lecture, autant que l'écriture, tient de la foi et de la pratique.
Publications dans les revues Nouveaux Délits et Cabaret en 2021.
Devant l'ailleurs est son premier recueil.

Beau André vit et travaille aux États-Unis. Son médium de prédilection est la peinture à l'huile, son sujet préféré, la complexité des visages. Elle délaisse parfois le pinceau pour la plume. Vous pouvez trouver ses toiles à cette adresse : www.beauandre.com

"Dans les agates", de Michel Talon

 


12 X 15 cm
92 pages
10 € port compris
ISBN 978-2-9561971-4-0

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Voici un poème extrait du recueil qui vous permettra de retomber "Dans les agates" :


"CES VISAGES

Ces visages qui montent
en ligne,
sont le feu,
Le pain blanc
des jeunes soleils.

Les attendre au tournant,
leur dire
les mots des étoiles,
la beauté de l'allée
du château.

Défilent les mannequins,
La clarté du jour
en fait des fleurs.
Au premier détour
que croisent les regards
qui s'invitent au parfum d'or
au passage de la pluie."


Michel Talon est né en 1949.
Lectures à la Maison de la Poésie en 1991 et saison 95/96 à Paris.
Publications en revues : Froissart, Laudes, jalons, Le Cerf-Volant, Vents et Marées, Poésie I, Diérèse, Multiples, Le Cri d'Os, Traction-brabant, Poésie sur Seine.
Intervenant culturel en milieu scolaire (DRAC).
Recueils de poèmes :
La nuit verte (1977) Maison Rhodanienne de Poésie ed.
Désir sans mémoire (1985) Guy Chambelland ed. Prix Charles Vildrac de la SGDL
Haute voie (1989) Guy Chambelland ed.
Saisons (1994) Manuscrit. Prix du Jury Amélie Murat
Le Guetteur (1997) La Bartavelle ed.
Par défaut (2005) La Bartavelle ed.
Fièvres du mystère (2009) Abatos ed.
Émotions (2018) Grinta ed - traduit en roumain par Marcela Hadarig.

"la poésie, c'est le refuge le plus sûr"

On ne parle pas d'un poème. Un poème cela se respire, se boit, se mange. C'est un arbre vivant sculpté par la main de l'homme, la fête de la rose et du blé parfois, même celle des larmes.

                                                                                                     Claude de Burine

Quatrième de couverture du Guetteur.

"En direction de l'ouest", de Murièle Camac et Michael McCarthy


12 X 15 cm
75 pages
10 € port compris
ISBN 978-2-9561971-2-6

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Histoire de faire connaissance avec l'ambiance de ce livre, en voici l'un des poèmes, comme une invitation :

"Mon ermitage se trouve loin de la capitale,
en direction de l'ouest,
Le vent y souffle dans les arbres.
Les ronciers y sont aussi des mûriers.
On y produit du temps.
Je vous invite à venir y boire avec moi, à petites gorgées, le thé de la disparition."


Murièle Camac a publié en 2016 Regarder vivre (éditions N&B), qui a obtenu le prix Poésie française 2017 de la revue Nunc et a été sélectionné pour le prix Révélation de Poésie 2017 de la SGDL. Autres recueils publiés : Vitres ouvertes (Gros Textes/Décharge, collection Polder, 2012) ; La Mer devrait suffire (Henry, 2014). Son blog : http://murielecamac.blogspot.com/

Michael Mc Carthy, photographe américain, a obtenu un Master de photographie à Tyler School Of Art à Philadelphie. Il enseigne la photographie depuis vingt ans, et a exposé dans divers galeries et musées aux États-Unis, en France, en Italie et en Grèce. Son travail est représenté par la Galerie Duboys à Paris. Son site : http://michael-mccarthy.com/


"J'entends des voix", de Julien Boutreux et Dominique Spiessert


12 X 15 cm
89 pages
10 € port compris
ISBN 978-2-9561971-3-3

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Pour tout autre renseignement : p.maltaverne@orange.fr

Voici déjà un poème pour entendre des voix :

"J’ai un métier plus ou moins cool
je me perds dans les rues
je ne le fais pas exprès
même dans la ville où je vis depuis des années
je me perds
même dans les rues familières
j’ai besoin d’un plan
je le consulte
et je me perds
je suis allé cent fois à tel endroit
et pour y retourner
je me perds
et pour en revenir
je me perds
c’est une seconde nature chez moi
l’errance
la terre inconnue en terrain connu
voir l’étranger dans le familier
ne jamais rien reconnaître
vivre dans un labyrinthe
une énigme
un grand mystère"

Julien Boutreux est né en 1976 (dragon de feu). Publications : Prix du jeune écrivain 2000 (anthologie de nouvelles au Mercure de France, oui monsieur dame) / tout plein de choses parues dans tout plein de revues (ou presque) depuis 2014 et le réveil de la bête / L’oiseau de pierre (La Porte, 2016) / Le rasoir d’Ockham appliqué au poète (Polder, 2019) / Cinquante vues du Serpentaire (Z4, 2019) / Anagrammes (Lunatique, 2020). S’abandonne à son penchant macabre pour les couvertures sombres en animant à ses heures perdues Chats de Mars, livret noir de poésie sporadique (ou l’inverse) : http://chatsdemars.simplesite.com/

Dominique Spiessert, né en 1952 à Angers est peintre-affichiste-muraliste. Vit et travaille à Tours. Études aux Beaux-Arts de Tours. Nombreuses expositions en France et à l'étranger (Paris, Lyon, Bordeaux, Marseille, Tokyo, Kyoto, Yokohama, Parme...). Peintures murales (Tours, Blois, La Rochelle, Parsi, Parme, Nantes, Rennes, Mons). Affichiste pour des événements culturels. Conception / réalisation de tapis d'artistes à Paris et Tokyo. Décors de théâtre et de concerts. Nombreuses illustrations pour l'édition. Son blog : http://spiessertblog.blogspot.com et sa page Facebook : www.facebook.com/dominique.spiessert

Adieu à Mathieu Coutisse, "remorqueur d'étoiles", par Chloé Landriot

J'ai appris hier la disparition de Mathieu Coutisse, qui avait eu la gentillesse d'écrire la quatrième de couverture de mon second recueil "Vingt-sept degrés d'amour", paru chez Patrice Maltaverne aux éditions du Citron Gare. 
C'est justement grâce à Patrice que nous avions commencé à correspondre, ou plus exactement grâce à cette drôle de manie de Traction-brabant de faire figurer les adresses des poètes publiés, pour qu'ils s'entr'écrivent si le cœur leur en dit. 
Mathieu Coutisse (alias Michel Delfosse dans la vraie vie) m'avait contactée au sujet de mes tout premiers poèmes. Il a été l'un des premiers à m'encourager à continuer. Ce premier message très court était signé : Mathieu Coutisse (poète assez vieux et plus tellement inspiré, qui prend donc plaisir aux réussites des autres).

C'est tout dire de sa générosité et de sa manière de ne pas se prendre trop au sérieux. Nous nous sommes écrits ensuite pour partager nos impressions de lecteurs sur les revues poétiques auxquelles nous étions abonnés, il m'a dit ses regrets de s'être soumis aux exigences de sa vie professionnelle au détriment de ses "tendances de poète", ce qui lui donnait le sentiment, la retraite venue, d'avoir du temps à rattraper. Ses recueils ont paru aux éditions Lanskine et le dernier à compte d'auteur.

La note bio-bibliographique de son éditeur se trouve ici : http://www.editions-lanskine.fr/les-auteurs
Il avait le sens de la brièveté qui donne à rêver, dans des poèmes où la tendresse pour la nature e les gens affleure à chaque instant. Ici, quelques extraits du Canard bleu et noir (Lanskine, 2017)

Tous les coquelicots sont en pèlerinage
Et se reposent un peu entre les paysages.

J'ai été l'écorce des arbres
Ensuite, ou peut-être avant,
Caïd d'un gang de coups de vent.

Abandonnée par Prométhée
Une vieille en pelisse éraillée
Gratte un loto dans un bistrot

Ses textes habitent l'univers des comptines, celui des enfants qui prêtent vie aux choses et aux animaux :

Une cerise embrasse un œuf
Si blanc, dodu, décoquillé
Qu'elle n'a pu lui résister

Le mouton a demandé l’heure
L'arbre ne la lui dit pas
Le vent s'amuse avec le chat

Et parfois, au détour d'un tercet, il définit sans façons le travail du poète :

On me croit des plus occupés
Je ne suis en réalité
Que la lucarne du grenier

Le chagrin n'est jamais bien loin, il prépare le café, en bas, tandis que l'espérance traîne sous la couverture, ou bien il déborde des tiroirs, comme la mer adriatique, mais ce n'est pas bien grave, car dans ses poèmes, "la joie couche avec le cafard".

Et derrière cette simplicité et cette tendresse, on retrouve l'idée d'un chemin, celui que nous parcourons tant bien que mal dans cette vie, qui vaut assurément d'être vécue, comme me l'écrivait Michel dans son dernier message.

Ça fait longtemps que je suis mort
Et pourtant je m'agite encore,
C'est que je suis un être humain
Et n'ai que mon temps pour chemin.

J'ai le brevet de remorqueur d'étoiles
Pourtant ce sont elles qui me tirent
Toutes ensemble et très lentement.

Un jour viendra où en partant me promener avec le chien
Nous pourrons inviter aussi les plantes du jardin.



"De la main à la chute", de Marine Gross

12 X 15 cm
91 pages
10 € port compris
ISBN 978-2-9561971-1-9

Pour commander le recueil auprès de l'association le Citron Gare, c'est sur Hello Asso : https://www.helloasso.com/associations/le-citron-gare/paiements/de-la-main-a-la-chute-de-marine-gross

Pour tout autre renseignement : p.maltaverne@orange.fr

Histoire de faire connaissance avec l'ambiance de ce livre, en voici l'un des poèmes :

"Excuse-moi pour la carcasse que je n'ai pas eu le temps de ranger
La panoplie rutilante toujours sur le cintre dans l'armoire
La procession que je n'ai pas réussi à arrêter
L'épaulard que nous n'avons pas pu remettre à l'eau
Et dont la peau s'est fissurée au soleil
Pour l'heure
Cinglante
Puissions-nous t'accompagner dans cet étrange dédale"

Marine Gross est née en 1971.
Elle dit que pour elle, écrire, c'est " ...descendre dans l'intraduisible, en éprouver la secousse sans jamais l'amortir ..." (Roland Barthes " L'empire des signes").
Que la poésie est un geste désarmé. De ceux qui ne cherchent pas à saisir, renoncent à revenir, s'effacent pour laisser place.
Souvent à la lisière, elle s'assoit, pour guetter le passage. Celui qui réunit la clarté de la nuit à l'opacité du jour.

Plusieurs de ses poèmes sont parus dans les revues papier et en ligne suivantes ; Traversées, Traction-Brabant, Festival Permanent des Mots, Verso, Revu, Friches, Recours au poème, Paysages Écrits, Nouveaux Délits, Poésie/Première, Méninge, Poésie sur Seine, Le capital des mots, Cabaret, Microbe, Comme en poésie, Libelle.

" De la main à la chute " est son premier recueil. Contact : marine.gross@club-internet.fr

"Des abribus pour l'exode", de Marc Tison et Raymond Majchrzak


12 X 15 cm
82 pages
10 € port compris
ISBN 978-2-9561971-0-2

Pour commander le recueil auprès de l'association le Citron Gare, c'est sur Hello Asso : https://www.helloasso.com/associations/le-citron-gare/paiements/des-abribus-pour-l-exode-de-marc-tison-et-raymond-majchrzak

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Et pour faire connaissance avec l'écriture de Marc, rien de plus simple que de lire un de ses poèmes ci-après :

"Les neiges des baronnies

Nous avons oublié les neiges d'avril sur les baronnies.
Et l'envol des milans au zénith.
S'ensuivent des traîtrises d'abandon dans la campagne en novembre.
terreuse, épaisse, lourde aux pieds.
On marche moins bien. alors on se prend à penser à s'asseoir puis à s'allonger. et attendre un signe, un autobus pour la mer, quelque chose qui n'arrivera pas. On le sait pourtant."

Marc Tison est né en 1956 entre les usines et les terrils, dans le nord de la France. Fondamental. A la lisière poreuse de la Belgique. Conscience politique et d’effacement des frontières.
S’est mis à l’écriture de poésie très tôt comme la juste expression des sensations vivaces.
Habite maintenant dans le Tarn où il continue, heureusement troublé, l’exploration des univers à réinventer.

Engagé tôt dans le monde du travail. Il a pratiqué dans un premier temps de multiples jobs : de chauffeur poids-lourd à rédacteur de pages culturelles, en passant par la régie d’exposition (notamment H. Cartier Bresson) et la position du chanteur de rock. Puis il s’est spécialisé dans la gestion et l’accompagnement de projets culturels et d’artistes.
  

Tél : 00-33- (0)617020050

Raymond Majchrzak est né en 1955 à Escaudain (59), pays minier et industriel, à quelques kilomètres de Denain. Il a fait les beaux arts à Valenciennes. Il peint et travaille des images numériques. Il déroule aussi de longues improvisations musicales plus ou moins électroniques pour lui même à longueur de temps. 

Un site musical consacré à "Seul le bleu reste"

En suivant le lien ci-après, vous ferez connaissance avec un site consacré à "Seul le bleu reste", de Samaël Steiner et Judith Bordas, publié à nos éditions.

Comme précisé, "quelques musiciennes et musiciens y construisent ici un écho, en partant des textes du recueil."

Y a donc plus qu'à les écouter. Pour y aller ici, c'est ici.

"Vingt-sept degrés d'amour", de Chloé Landriot et Joëlle Pardanaud


12 X 15 cm

87 pages
10 € port compris
ISBN 978-2-954831-9-4

Pour commander le recueil auprès de l'association le Citron Gare, c'est sur Hello Asso : https://www.helloasso.com/associations/le-citron-gare/paiements/vingt-sept-degres-d-amour-de-chloe-landriot-et-joelle-pardanaud

Pour tout autre renseignement : p.maltaverne@orange.fr

Et pour faire connaissance avec l'écriture de Chloé, voici un de ses poèmes :

"Route

Quand tu restes toi-même
Quand tu ouvres les yeux
Quand tu empêches
Le lourd débit des jours de rouler ton amour
Dans la boue
Quand tu tiens à distance
Les attrape-grimaces et les soucis-poussières
Quand tu secoues
Le paletot du jour pour décoller hier
Et pour lancer demain au travers de la nuit
Tu es mon compagnon.

Tu ouvres
Les fenêtres du rêve
Les fleuves voyageurs
Mille chemins de sable
Et nous irons ainsi
Mystérieux et unis
Accomplir notre route au versant des étoiles."


Chloé Landriot est née en 1980 à Saint-Etienne. Auteure d’une thèse sur l’art épistolaire royal au XVIe siècle, elle a décidé de délaisser les bibliothèques feutrées pour la « vraie vie » d’un collège de la banlieue lyonnaise, où elle enseigne depuis sept ans. Mère de deux enfants, elle essaie de vivre de plus en plus les yeux ouverts et de mener (à sa modeste mesure) des combats qui ne font pas de perdants. C’est pourquoi elle pratique l’aïkido, ne va plus au supermarché, et sensibilise ses élèves à la question de l’égalité entre les femmes et les hommes. C’est aussi pour cela qu’elle écrit. Elle s’est mise à dessiner sans prétention un jour où il n’y avait plus de mots.

Quelques-uns de ses poèmes ont été publiés récemment dans les revues Décharge, Verso, Traction-Brabant et Cabaret. Vient de sortir dans la collection Polder de Gros Texte son premier recueil, Un récit, en mai 2017. Ses dessins paraissent dans Traction-Brabant.

Elle intervient aussi à la Maison pour Tous à Lyon où elle anime une « pause poésie » mensuelle.

Joëlle Pardanaud est née en 1956 à Saint-Etienne et elle est la mère de Chloé. Elle vit en Charente. Elle a renoué depuis quelques temps avec le dessin, qu’elle pratiquait dans sa jeunesse : « C'est grâce à mon petit-fils Guilhem que je me suis remise à dessiner, explique-t-elle, pour lui dire combien il me manquait. Alors, j'ai su que le dessin me permettrait de combler mon désir d'être près de mes enfants et petits-enfants grâce au papier, aux crayons et aux tubes de peinture ». Elle a accepté de contribuer à illustrer « Vingt-sept degrés d’amour » : une collaboration mère-fille qui prend tout son sens dans ce recueil.

"L'adieu au Loing", de Xavier Frandon et MAAP


12 X 15 cm
95 pages
10 € port compris
ISBN 978-2-9543831-8-7

Pour commander le recueil auprès de l'association le Citron Gare, c'est sur Hello Asso : https://www.helloasso.com/associations/le-citron-gare/paiements/l-adieu-au-loing-de-xavierfrandon-et-maap

Pour tout autre renseignement : p.maltaverne@orange.fr

Et pour faire connaissance avec l'écriture de Xavier, voici dès à présent l'un de ses sonnets :

"Que les gens sont admirables pour ce qu'ils font
parce qu'ils sont bruissement châtré, fruit
continu qui s'affole et qui n'a rien de commun
avec des oraisons nouvelles, rien à envier.

Deux gammes symétriques, opposées par un miroir
deux ensembles chacun de leurs propres couleurs,
la multiplication des possibilités
grâce à un ordinateur. J'aime quand ils sont

différenciés par réflexion, par bonhomie
mais surtout grâce à leur faculté de rire
de s'amuser, même dignes, mêmes humbles.

Seulement, il faut être admissible, assimilable
si vous préférez. Il existe un cercle supportable,
une appréciation, une nuance dans la déraison."


Xavier Frandon est né en 1979 en Isère. Après des études en Histoire, il intègre le Ministère de la Justice où il fonctionne toujours aujourd'hui, à Paris. Ses poèmes participent à de nombreuses revues avant de rejoindre des actions plus directes. Ainsi, depuis 2015 il est à l'initiative d'un projet dont la vocation – le rêve? - est de replacer la poésie dans l'espace public par des gestes directs. PAQCAD (La poésie a quelque chose à dire) accueille une quarantaine d'auteurs. A la fin de la même année il regroupe un mini collectif d'auteurs dans une alliance, La Girafe à Pistons, avec comme objectif de passer coûte que coûte la poésie, quitte à se compromettre dans l'auto-publication, mais contrôlée, relue, corrigée, validée. A Montreuil, où il habite désormais, il a fait la connaissance de Magali Alves avec qui plusieurs projets ont pris forme...jusqu'au présent recueil que nous publions.

Publications en revues : Le Moulin de Poésie, Le Capital des mots, Paysages écrits, L'Autobus, Libelle, Gelée rouge, 392, La Traction Brabant, Le Florilège Soc et Foc, Microbe, Comme en poésie, La Passe, Arrêt sur Poèmes, Short Editions, Les hésitations d'une mouche, Les tas de mot, Le bon temps de la vie, FEPEMO, Traversées, La Feuillue, Le Manoir des poètes, Décharge).

Publications également dans quatre anthologies aux éditions Corps Puce, mais aussi dans une plaquette de poèmes "Goutte d'eau" de la revue l'Autobus et sous la forme de cartes avec gravures de Jehan Aucompte, diffusées lors d'un festival à Montreuil en 2015. 

Participation aux lectures des Mercredis de la Plume (Paris), aux Nocturnes Littéraires (Paris), aux Ricochets poétiques (Paris) au Café poésie de Fontenay sous Bois, ainsi qu'au collectif de l'Université écologique des arts à Montreuil).
A l'initiative de deux projets collectifs pour la diffusion de la poésie dans l'espace : "Paqcad : la poésie a quelque chose à dire" (qui rassemble aujourd'hui 41 poètes), et "La girafe à pistons Diffusion" (un collectif pour l'instant réduit de cinq doux engagés), dont voici le site: http://lagirafapistons.wixsite.com/la-girafe



***

Artiste autodidacte en région parisienne (Montreuil sous Bois), Magali Alves - Poirier, alias MAAP, travaille sur l'espace et le genre, comme éléments fondateurs de son aventure artistique démarrée trois années plus tôt.

Carte géographique locale

MAAP perçoit son travail comme une carte géographique en s'inscrivant volontairement dans un premier temps dans un territoire très local - quelques rues avoisinantes dans son quartier.

Interaction avec un territoire local

MAAP s'intéresse particulièrement aux réactions de la population concernée (messages laissés sur des murs, contacts par les réseaux sociaux, interpellation dans la rue, demande de projets communs, etc...), en créant des "spot" de dessins à certains endroits spécifiques.

MAAP s'intéresse également à un questionnement récurrent des voisin(e)s : ai-je le droit de prendre les dessins ? Faut-il le prendre ou le laisser ? In fine, doit-il faire partie d'un espace partagé ou puis-je le garder pour mon propre environnement privé ? Et prolonge ainsi la réflexion sur notre appartenance à un territoire commun et à ce que nous pouvons y partager mutuellement.

Utilisation d'espaces variés aux formats multiples

Utilise de façon maximale des supports variables trouvés dans ce même territoire : tous types de carton, rouleaux de papier, adhésif, supports publicitaires etc...Depuis peu, fabrication de pochoirs à base de mousse végétale.

Les princes et les princesses

MAAP dessine des personnages (enfantins ou adultes) représentant souvent "des princes et des princesses" dont on ne sait pas toujours qui est prince ou princesse.

"Seul le bleu reste", de Samaël Steiner et Judith Bordas


12 X 15 cm
88 pages
10 € port compris
ISBN 978-2-9543831-7-0

Pour commander le recueil auprès de l'association le Citron Gare, c'est sur Hello Asso : https://www.helloasso.com/associations/le-citron-gare/paiements/seul-le-bleu-reste-de-samael-steiner-et-judith-bordas

Pour tout autre renseignement : p.maltaverne@orange.fr

Et pour faire connaissance avec l'écriture de Samaël, voici l'un de ses poèmes, pour la route !

"Nous essayerons de ne pas rester jeunes,
une fois pour toutes,
mais de vieillir au fil du temps
de ne pas garder, comme un dû,
nos mains blanches inconscientes
nos blanches inconsciences
mais d'entrer dans la matière
avec des mains désireuses de saisir
et d'apostropher.

Nous tâcherons de ne pas garder la peau intacte
et les yeux perçants
mais une peau creusée
comme une mémoire transparente
affichée sur nos toits, au-dessus de nos têtes."

Samaël Steiner (Valence, Drôme) partage son temps entre deux métiers, celui d'éclairagiste de théâtre et celui d'auteur. Loin d'être antagonistes, ces deux pratiques se nourrissent, l'une l'autre. Avancent ensemble.

Il participe à plusieurs projets poétiques et théâtraux avec pour préoccupations centrales, le lyrisme (un lyrisme qui entretienne avec le présent une relation concrète, qui ne soit jamais une fuite. Qui tienne compte de l'Histoire) et l'écriture collective. Les lunes sortent de l'eau, avec la cie l'octobre théâtral, en est un bon exemple.

Ses précédents recueils ont été publiés dans de nombreuses revues, en France et à l'étranger. Vie imaginaire de Maria Moline de Fuente Vaqueros, récit poétique, est paru aux éditions de l'Aigrette en mars dernier. Seul le bleu reste est son deuxième livre.

Judith Bordas est plasticienne ainsi qu'auteure pour le théâtre et la radio.

Auteure d'images imprimées (linogravures, eaux-fortes, monotypes) auteure de partitions pour corps et voix sur une scène ou à la radio, son travail de plasticienne est multiple.

"Dévore l'attente", de Laurent Bouisset et Anabel Serna Montoya


12 X 15 cm
86 pages
10 € port compris
ISBN 978-9543831-6-3

Pour commander le recueil auprès de l'association le Citron Gare, c'est sur Hello Asso : https://www.helloasso.com/associations/le-citron-gare/paiements/devore-l-attente-de-laurent-bouisset-et-anabel-serna-montoya

Pour tout autre renseignement : p.maltaverne@orange.fr

Et pour faire connaissance avec l'écriture de Laurent, voici un de ses poèmes, en guise d'apéritif (moment idéal pour goûter aussi à la poésie):

"L’œuf intact

Adolescents
Nous étions jetés par l'été
Comme électrons

Nous étions appelés
A présumer de nos puissances

Et contenant le monde en face
Dans les rets d'un regard moqueur

Nous sentions prêts à
Piétiner la pauvre vie
Comme un seul œuf

Accroupis face à l’œuf intact
A l'âge mûr

Nous rêvons sidérés l'éclat
D'un hiver lent

Marseille, juin 2014"

2004-2015, onze ans d'écriture, dix villes... ce premier recueil de Laurent Bouisset aime foutre le camp ! Chercheur d'or, pas vraiment... chercheur de doutes surtout ! Les vers au port rêvent de tempête. Les pages au fond de la jungle se déchirent. Au Mexique, nous voilà ! En Guyane, au Guatemala ou en Bosnie ! Le lecteur se retrouve en short, à faire la passe aux tigres, sur un playground bouillonnant de banlieue. Dévore l'attente... Dévore-la vite, avant qu'elle se régale de toi ! Dévore-la foutrement comme un jaguar ou même... une poule ! Mais d'ailleurs, oui, c'est vrai... l'attente de quoi ? Les réponse hasardées sont pas d'accord... et c'est très bien ! Au fil des rues, des peaux, des visages rencontrés... un funk brut ! Un Coltrane tournoyant oppose à l'ennui des images ! Folie de signes et sons jetés très vifs. Semis de douceur et coups de pied. Le livre entier s'unit pour le rappeler – le hurler même ! voire le rapper ! – à quel point le cancer le pire a pour nom : la torpeur.

Né à Lyon en 1981, Laurent Bouisset est actuellement professeur de français dans les quartiers-nord de Marseille. Avant cela, il a beaucoup joué au basket (surtout comme meneur, mais parfois comme ailier) et fait partie de groupes de rock expérimental (en tant que guitariste-chanteur) à la fin des années quatre-vingt-dix, dont Kaliavev et La Lancha. Il a également étudié l’œuvre d'Antoine Volodine à l'université – tout en rêvant de foutre le camp de ladite université – et parcouru d'assez nombreux pays (lointains) en écrivant. Plusieurs de ses textes et poèmes sont parus dans les revues papier et en ligne suivantes : Sanguine (n°1), Chaoid (n°10), Sic (n°6/8/16), Pyro (n°24), Le Capital des mots, Poésiemuziketc., Poème sale, Impératif présent, Recours au poème, Vermifuge (n°8), Le Cornélisme international (fanzine bilingue franco-péruvien), Fureur et mystère (n°5), Incertain regard (n°10), Verso (n°149/152/155/162), Traction-brabant (n°53/55/57/60/62), Décharge (n°163 et à venir : 168), Délit de poésie, Nouveaux délits (n°52). Co-fondateur, en compagnie du peintre guatémaltèque Erick González, du blog de création collective Fuego del fuego (www.fuegodelfuego.blogspot.com), où sont publiées ses réécritures et traductions de poètes latino-américains, il lit régulièrement ses textes sur les ondes de Radio Galère, à Marseille (dans l'émission DATAPLEX, RESISTANCES MUSICALES), et travaille à leur mise en musique (et en voix) en compagnie du musicien-photographe Fabien de Chavanes (https://soundcloud.com/ecriture-pentue/). « Enfin nu le silence », son deuxième « long » poème (après « Java » dans Chaoid n°10) est paru dans l'anthologie Triages 2014 des éditions Tarabuste, en juin 2014.


Anabel Serna Montoya est née à Aguascalientes au Mexique en 1974. Elle ne saurait choisir entre la photographie et la peinture, se méfie des définitions comme des paniers à crabes et préfère laisser aller son inspiration là où l'appellent l'émotion et l'instant. S'il devait y avoir un fil conducteur entre tous ses travaux (allant de la photographie argentique au numérique, en passant par le sténopé ou la gravure, sans parler de la couture qu'elle utilise à même la toile, de la peinture à l'huile traditionnelle qu'elle aime autant que l'encre de Chine sur papier glacé, etc.), ce serait celui de l'être vivant saisi à vif, dans sa fragilité et sa puissance, où qu'il lui soit donné d'errer : dans la pénombre d'un HP ou d'une prison, l'obscurité d'une rue bondée l'ignorant, les ruines amères d'un site maya, bien pire encore : entre les serres d'un passé impossible à calmer et griffant. Plusieurs prix lui ont été décernés pour ses œuvres au Mexique, où elle a été invitée à présenter ses œuvres dans plusieurs musées d'art contemporain. En Europe, elle a successivement exposé à Madrid, à Barcelone, à Marseille également. Le lien entre ses œuvres et les poèmes de Dévorer l'attente s'est tissé sans traduire ou recourir à des explications savantes ; il est vrai que ces deux artistes se connaissent tant, s'influencent si intensément depuis plusieurs années, que le besoin de recourir aux mots s'espace entre eux, au profit des magies de l'intuition.

"Trash fragilité" de Murielle Compère-Demarcy et Didier Mélique


10 X 15 cm
94 pages
10 € port compris
ISBN 978-2-9543831-5-6

Pour commander le recueil auprès de l'association le Citron Gare, c'est sur Hello Asso : https://www.helloasso.com/associations/le-citron-gare/paiements/trash-fragilite-de-murielle-compere-demarcy-et-didier-melique

Pour tout autre renseignement : p.maltaverne@orange.fr

Et pour faire connaissance avec l'écriture de Murielle, voici un de ses poèmes, en guise d'apéritif :

"Dans les artères de la nuit coule /
le sang des drames du silence
& mon sang coule
Dans ces rus sous l'épiderme
à vif / des ruelles
jusqu'à l'absence du poème où
mon cerveau phosphore & source
roule /
délesté du bruit grégaire
des foules -
matadors

Défait de ces caillots de tourbière
où la lumière /explose
obstrué par un soleil sali
par tant de haines /
guerrières"

Murielle Compère-Demarcy

Est tombée dans la poésie addictive (ou l'addiction de la poésie), accidentellement. Ne tente plus d'en sortir, depuis.
Est tombée dans l'envie sérieuse de publier, seulement à partir de 2014.
A publié, de là jusqu'ici : Je marche--- poème marché/compté à lire à voix haute et dédié à Jacques Darras, éd. Encres Vives, avril 2014 ; L'Eau-Vive des falaises, éd. Encres Vives, août 2014 ; Coupure d'électricité, éd. du Port d'Attache, février 2015 ; La Falaise effritée du Dire, éd. Du Petit Véhicule, Cahier d'art et de littératures n°78 Chiendents, avril 2015 ; Trash fragilité (faux soleils & drones d'existence), éd. du Citron Gare, juin 2015 ; Un cri dans le ciel, éd. La Porte, août 2015 ; Je Tu mon AlterEgoïste, éd. L'Harmattan, février 2016.
S’attelle encore. À écrire une vie, ratée de peu, ou réussie à la marge.

Son blog,
« Arrêt sur poèmes », est ici : http://www.poeviecriture.over-blog.com/


Et en ce qui concerne l'illustrateur de "Trash fragilité", Didier Mélique : "En tant qu'auteur je travaille depuis plus d'un an avec Didier Mélique, illustrateur pour la première de couverture de mes recueils : L'Eau-Vive des falaises et Je marche--- poème marché-compté à lire à voix haute et dédié à Jacques Darras, parus aux éditions Encres Vives en avril et août 2014, ainsi que du recueil de nouvelles La F--- du Logis paru en août 2014 et de Coupure d'électricité, long poème solo publié en mars 2015 par les éditions du Port d'Attache.

Ma collaboration avec Didier Mélique s'est étendue puisqu'il illustrait de ses créations artistiques le Cahier d'arts et de littératures Chiendents n°78 paru aux éditions du Petit Véhicule et intitulé La Falaise effritée du Dire, jusqu'à ce Trash fragilité (faux soleils & drones d'existence) paru aux éditions du Citron Gare en juin 2015, dans lequel un bel et réel échange enfin permet à mes textes et aux créations de Didier de s'interpeler / de (se) correspondre / de se compléter sans que l'existence propre et autonome de chaque univers soit entamé -dans un concert(o) de résonances dont on pourra imaginer d'autres ouvertures dans l'espace créatif (ajout d'une mise en voix, d'un accompagnement musical, d'une scénographie, par exemple...)" (Murielle Compère-Demarcy).